Pas un jour qui passe sans une nouvelle catastrophe. Les épisodes de canicule se répètent, les feux de forêt deviennent une fatalité, les inondations et autres glissements de terrain nous rappellent comment notre plancher des vaches est bien instable. Pendant ce temps, les guerres autour des hydrocarbures se multiplient. Un consumérisme maladif nous vassalise, la biodiversité recule partout dans le monde et les émissions de GES explosent. La Suisse a produit 37 MM de tonnes de CO2 en 2019, ce qui représente 13,5 tonnes par habitant. En comparaison, la moyenne mondiale est de 6T par habitant.

Une étude parue en 2022 estime que la Suisse est responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 mondiales, au même niveau que l’Indonésie, le Japon ou le Brésil.

Ma priorité pour ces élections ? Je veux que la Suisse atteigne dans les temps les objectifs de Paris, à savoir -50% de GES d’ici 2030 et zéro émission en 2050. Pour y arriver : 

Construire des ponts entre les sensibilités politiques et embarquer toute la population helvétique, des plus convaincus au plus sceptiques, dans cette aventure humaine et écologique.

La Suisse a souvent été un exemple. Malgré notre petitesse territoriale, notre influence est forte au niveau planétaire : place financière, négoce de matière première, pouvoir d’achat. Dans bien des situations, nous avons su montrer la voie au reste du monde, la voie de la raison et de la paix. Nous voyons que la petitesse territoriale ne rime pas avec étroitesse d’esprit : par intelligence collective, les Suisses doivent maintenant se fédérer pour se construire un destin commun qui doit être énergétiquement sobre, environnementalement respectueux et socialement inclusif.